Le cléricalisme à la mode de Fribourg (Suisse)

 En 1978, quand j'ai été engagé comme professeur dans un collège du canton de Fribourg, il était impératif d'avoir une confession agréée, même pour enseigner les mathématiques. Comme j'avais volontairement omis la rubrique religion de mon curriculum vitae, le directeur d'établissement a exigé que je la rajoute. En 1980, soupçonné d'entretenir des rapports avec une secte, un collègue professeur de français a été licencié. L'État s'occupait de la vie privée des enseignants afin de s'assurer de leur conformité idéologique. Un trait caractéristique de l'intolérance consiste à diaboliser celui qui ne partage pas les pseudo-vérités de la communauté. Dans ce contexte, j'ai dû cacher mon athéisme. C'est ainsi que j'ai été privé de liberté religieuse durant de nombreuses années. La situation n'ayant évolué que lentement, je n'ai jamais su à quel moment j'ai recouvré ma liberté de croyance.

Le cléricalisme s'est atténué, mais il demeure bien présent. Aujourd'hui encore en subsistent des dispositifs essentiels comme

  • l'impôt ecclésiastique fixé par une loi,
  • le financement par l'État de la faculté de théologie catholique romaine,
  • le monopole du Parti démocrate-chrétien sur le Direction de l'instruction publique et
  • des leçons de religion catholique ou réformée, dans les écoles publiques.

Il faut encore y adjoindre la mentalité, héritière d'une longue tradition, qui sous-tend tout l'enseignement. Une forme atténuée de cléricalisme consiste à promouvoir un humanisme fondé sur les valeurs chrétiennes. Pratiquement, les enseignants chrétiens sont autorisés à prêcher la Bonne Parole, tandis que les autres sont priés de se taire. Agacé par la pluralité des croyances, le clérical exige que l'État soit taillé à la mesure de sa foi.

Je réclame au contraire que les règles soient les mêmes pour tous. Aujourd'hui, par manque d'engagement confessionnel des jeunes, le système clérical s'affaiblit, mais il demeure bien en place. Le règne sans partage du parti conservateur nous a légué de beaux restes. Que ce fut pire autrefois ne suffit pas à justifier la situation actuelle. Les progrès réalisés ont servi à conserver un maximum de privilèges confessionnels partiellement compatibles avec l'évolution de la société. Si un système est injuste, il ne suffit pas de l'atténuer; il faut l'abroger. La politique actuelle doit prendre des mesures structurelles afin que les erreurs du passé ne puissent plus se reproduire : il s'agit de passer à la laïcité et de séparer l'Église de l'État.

Question ou objection

Pourquoi les athées sont-ils contre les religions ? Celui qui ne croit pas peut simplement se distancier des religions, sans aucune animosité.

Réponse

L'absence de foi n'implique pas la lutte contre les croyances. Il existe des athées indifférents ou bienveillants envers les religions. Ainsi, Michel Bavaud a publié plusieurs livres pour déclarer son athéisme, mais continue d'aller à la messe et de payer l'impôt ecclésiastique. Dans un autre registre, le bouddhisme et l'athéisme sont compatibles. Ceux qui n'ont pas vécu à l'époque où l'Église exerçait le contrôle social sont plus enclins à l'indifférence. Dans tous les cas, il faut distinguer les personnes des doctrines. Il est nécessaire que tous les athées soient tolérants et respectueux envers les croyants, comme il est nécessaire que tous les croyants soient tolérants et respectueux envers les athées.

Mais les doctrines doivent être soumises à la critique. Si mon environnement social proclame combattre au nom de la religion, il ne me laisse que deux issues: me soumettre ou résister. Un environnement à tendance totalitaire incite à un ton cassant. Une forme de défense s'exprime par le rejet, ce qui est totalement différent de l'attaque.

En lançant l'anathème contre les incroyants :

celui qui ne croira pas sera condamné [Mc 16 16]

les religions chrétiennes proclament une attitude arrogante et sectaire.

Chaque personne a son histoire. En ce qui me concerne,

  • durant la période 1948-1968, j'ai vécu en Valais où le catholicisme était religion d'État; j'ai subi 13 ans d'endoctrinement, dont 5 de lavage de cerveau; l'expérience du cléricalisme m'a rendu anticlérical;
  • le catholicisme d'avant Vatican II qui m'a été enseigné ne reconnaissait pas la liberté religieuse et condamnait les droits de l'Homme, ce qui m'a amené à rejeter le catholicisme et à me rapprocher de l'agnosticisme;
  • entre 1968 et 1978, j'ai fait des études de mathématiques qui ont contribué à l'adoption d'un point de vue rationaliste; l'épistémologie des sciences, en mettant en évidence l'absence de fondements objectifs des religions, m'a conduit à l'athéisme;
  • à partir de 1978, dans le lycée où j'ai enseigné, j'ai été privé de liberté religieuse et contraint à cacher mon athéisme jusque dans ma vie privée; un exemple de détournement du cours de philosophie m'a conduit à soutenir la laïcité.

J'ai subi les assauts d'une société qui tentait de maintenir d'anciennes positions dominantes, avant de devoir reculer et se déployer sur de nouvelles lignes qu'elle puisse défendre avec moins d'activisme et moins de moyens. Je me sens en droit - du même droit que celui de la légitime défense - d'écrire que je porte un jugement négatif sur le catholicisme, tout en respectant les catholiques en tant qu'individus.

Les vaillants défenseurs des valeurs véhiculées par l'Église - enseignants et autorité politique réunis - ont consciencieusement aménagé la manière dont je devais penser. Si j'ai reçu leur sollicitude avec ingratitude, c'est parce que ma souffrance n'est ni comprise, ni reconnue. C'est l'adhésion des écoles valaisanne et fribourgeoise à l'objectif de l'État chrétien qui annihile l'empathie que je souhaite.

Pourquoi la société regarde-t-elle la résistance à la religion d'un œil hostile alors qu'elle favorise l'endoctrinement religieux par une politique crypto-cléricale désignée par «culture fondée sur les valeurs chrétiennes»? Un autre son de cloche doit être accepté sur la place publique. Je réclame plus de bienveillance envers les athées.

LA LIBERTÉ, mercredi 27 septembre 2013, FORUM - VOS LETTRES - RELIGION. Dialoguons sans nous juger les uns les autres. Le nouveau livre de l'écrivain Michel Bavaud, «L’Évangile de l'athée», suscite ce témoignage d'un lecteur.

JACQUES POCHON, Domdidier

S'il est un prof que j'ai admiré et apprécié à l’École normale, pour son érudition, son humanisme et son ouverture d'esprit, c'est bien Michel Bavaud. J'ai bien sûr été très étonné lorsque j'ai appris qu'il se déclarait athée, mais connaissant sa foi profonde en l'homme et en l'humanité, il a fallu une profonde désillusion et une longue réflexion je pense pour qu'il prenne cette décision («LL» du 21 septembre).

J'apprécie sa franchise, son indépendance d'esprit et son courage. Je respecte profondément sa décision prise en toute liberté, sa recherche personnelle et indépendante de la vérité. Je suis moi-même profondément croyant, mais pas dans ce Dieu limité et exclusif dont chaque religion revendique la possession.

Merci à M. Bavaud d'ouvrir la porte à la réflexion intelligente, au dialogue et au respect de l'opinion de l'autre. Par contre, je ne comprends pas la réaction de ceux qui font preuve de «harcèlement théologique» et de ceux qui lui ont envoyé des messages injurieux, prouvant par là qu'ils ont oublié le message d'amour du Christ.

J'ai moi-même quitté l’Église catholique (en 1970) lorsque j'ai découvert la foi baha'ie. On m'a fait clairement comprendre que le fait de devenir baha'i était incompatible avec ma profession d'instituteur dans le canton de Fribourg. Intimidation et mobbing ont eu raison de moi, et je suis allé enseigner sous d'autres cieux. Ceci m'a permis de découvrir d'autres horizons et de m'ouvrir l'esprit à d'autres cultures et religions.

Dialoguons, recherchons ensemble la vérité et nous ferons progresser l'amour, l'unité et la civilisation. Il n'est pas qu'un seul chemin pour parvenir au sommet. Merci cher Monsieur Bavaud.

À propos des représentations des conseillers d’État du canton de Fribourg

LE JEUDI GRAS, AU COUVENT DES CORDELIERS TU MANGERAS

Types de réceptions officielles, utilisation des drapeaux et de la bannière cantonale, ordre de placement dans les cortèges, funérailles, vins d'honneur, félicitations officielles: le Règlement protocolaire de 2011 ne laisse rien au hasard. Il est lesté du poids de l'histoire. Ainsi, c'est en vertu d'une convention de 1879 entre le Chapitre cathédral de Saint-Nicolas et le Conseil d'Etat que l'anniversaire de la bataille de Morat est traditionnellement célébré le troisième dimanche de juin «par un office d'action de grâce offert par le gouvernement en la cathédrale Saint-Nicolas». Y sont invités le Conseil communal de Morat, les autorités constituées «ayant siège à Fribourg» et les représentants de l'armée «proches de Fribourg». Tout ce petit monde, ainsi que «les célébrants et prédicateur», partagent ensuite un repas. Le Choeur et l'Orchestre de la cathédrale sont, eux, associés à l'apéritif. Riche en dispositions régissant les manifestations religieuses, le Règlement protocolaire consacre un article spécifique aux relations avec les couvents. En début d'année, le Conseil d'Etat in corpore reçoit la Communauté cistercienne d'Hauterive, en principe représentée par son Père Abbé, pour lui présenter ses voeux. En automne, retour de l'invitation: le gouvernement est reçu à Hauterive «pour un repas de récollection», auquel ses anciens membres sont également conviés. Une fois par législature, le Conseil d'Etat invite la communauté à un repas servi au Domaine des Faverges. Ce déjeuner est précédé d'un office liturgique. D'autre part, l'exécutif est invité au couvent des Cordeliers pour le repas du jeudi gras (le dernier jeudi avant le premier jour du carême). Et à la mi-carême, il est l'hôte du couvent des Capucins... LR

Source : La Liberté du mercredi 13 juillet 2016

Majorité religieuse

En Suisse, la majorité religieuse légale a été fixée à 16 ans. À partir de cet âge, l'élève peut décider lui-même s'il veut se soumettre à un endoctrinement religieux, mais on ne lui demande pas toujours son avis, ce qui situe les actions qui suivent, numérotées 1, 2, et 3, en pleine illégalité.

1. Un exemple de détournement du cours de philosophie

Sous le couvert qu'il faut soigneusement mettre en place les fondements de la philosophie en faisant une large place à l'Antiquité grecque, une méthode détournée consiste à s'attarder sur Aristote en insistant prioritairement sur les traits de sa pensée qui ont été repris par Saint Thomas d'Aquin et qui forment l'ossature du néo-thomisme.

«La philosophie m'est tombée dessus, à l'âge où l'on ne se méfie pas, à l'âge où l'on craint surtout les oreillons. Elle m'est tombée dessus à doses forcées de thomisme, des heures et des heures d'un catéchisme hebdomadaire. Après avoir subi saint Thomas d'Aquin, j'ai acquis une conviction définitive: on ne peut pas être à la fois saint et philosophe, il faut choisir son camp, la réflexion ou la foi.»

Jean Ammann, La Liberté du 19 août 2017, Peut-on pardonner aux philosophes ?

La «philosophie» instrumentalisée par la religion n'est pas la philosophie, mais de la propagande. Un de ses objectifs tendancieux est de «disposer son cœur pour que Dieu lui donne de croire». Dans le collège (niveau lycée) du canton de Fribourg où j'ai enseigné, le cours de philosophie a été donné, à partir de 1977, par un prêtre zélateur de la Vérité: c'est là que le futur évêque a transmis le flambeau du thomisme à l'élève qui allait prendre sa succession à l'évêché. Cet endoctrinement, présenté comme neutre et patronné par l'État, a été imposé à des classes entières jusqu'en 1994. Lorsque l'étiquette ne correspond pas au contenu, on peut parler de tromperie. Cette situation hypocrite a fait de moi un partisan de la laïcité. Cessons d'alimenter le détournement de l'État au profit d'une Église.

J'ai essayé de dire que j'y voyais une dérive. Les professeurs concernés m'ont répondu que je n'étais pas habilité à parler de philosophie. J'y vois l'aveu que c'est une chasse gardée. Étant moins sectaire, je les autorise à parler de mathématiques.

Peut-on charitablement espérer qu'aujourd'hui la philosophie soit enseignée d'une manière neutre, et que l'on ait renoncé à la mettre au service d'une religion ?

2. Un exemple de détournement des journées thématiques

Collège du Sud, Bulle

Coordination sciences-philo - Le 5 mars 2001

Aux professeurs concernés par les rencontres Blaise Pascal ainsi qu'aux professeurs de philosophie 

Fixons les objectifs 

Un siècle charnière 

Pour les branches scientifiques, le choix du thème "Blaise Pascal" est très favorable. Il permet de développer des sujets qui sont intéressants et dont le niveau peut être adapté à celui de nos gymnasiens. J'ai eu beaucoup de plaisir à diriger l'atelier "Pascal et les probabilités".

Le XVII-ème siècle est un siècle charnière. Pour les sciences, il marque le début d'une ère nouvelle qui voit, entre autres, la naissance de la physique classique de Newton. Mais, pour prendre ce virage, il a fallu abandonner tout ce qui, dans la doctrine d'Aristote, est vérifiable.

Une tradition tenace 

Alors que je réfléchissais sur le XVII-ème siècle, j'ai été rattrapé par le nôtre. Une information stupéfiante me parvint : dans l'étude de leur programme de philosophie, certaines classes de quatrième année viennent de sortir du Moyen Âge. Comme il ne reste plus que quelques semaines d'études, leur vision de la philosophie sera nécessairement tronquée et déformée. Que l'on enseigne Aristote, St Thomas d'Aquin et quelques penseurs catholiques, c'est normal puisqu'ils appartiennent à nos racines culturelles. Mais, lorsque leur part représente l'essentiel ou le couronnement, un soupçon s'impose: l'enseignement de la philosophie ne serait-il pas ramené à sa dimension catholique ? Naturellement, les professeurs qui ne sont pas concernés sauront se reconnaître et comprendront que mon propos ne leur est pas adressé.

Un pari osé 

On ne peut qu'encourager l'étude du "Pari de Pascal". Il s'agit d'une œuvre qui appartient de plein droit à notre culture. Mais il est malvenu que ce thème renvoie aux mêmes préoccupations obsessionnelles que celles du cours de philosophie : "disposer son cœur pour que Dieu lui donne de croire". Étant donné le contexte général, l'événement apparaît comme une grand-messe de la pensée catholique et il me déplaît d'y jouer le rôle de concélébrant.

Fixons les objectifs 

A mon sens, une journée thématique devrait avoir pour but, non d'enfermer l'esprit des élèves dans un système de pensée, mais d'ouvrir sur de nouveaux horizons. Il y a tellement de sujets intéressants. Par exemple, dans un cadre interdisciplinaire, quelques éléments d'épistémologie des sciences pourraient être apportés. Plus généralement, il me paraît nécessaire de stimuler l'esprit critique des élèves car le besoin est criant. 

3. Intermède informatique

Le technicien informatique du collège terminait tous ses courriels comme suit (l'extrait date de 2008):

«L’informatique ne sauve pas, mais rend service – quand tout fonctionne – dans nos tâches quotidiennes!

Il y a mieux : “C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.” (La Bible – Eph. 2.8)»

Comprenons-nous bien: les agissements prosélytes et propagandistes d'un fonctionnaire voulant concilier informatique et théologie pourraient n'être que des débordements anecdotiques. Je vois par contre un problème bien plus grave dans le fait que l'environnement social et l'autorité jugent ce comportement acceptable et normal, même s'il est publiquement affiché durant cinq ans.

Il serait impertinent de répondre à une homélie. L'Église catholique a su créer un climat culturel dans lequel les victimes sont consentantes. Le bon pasteur obtient de ses ouailles une attitude soumise.

Un article moqueur ou méprisant dans La Liberté

La critique du livre de Michel Bavaud «L'Évangile de l'athée», éditions de l'Aire, 2013, parue dans La Liberté du samedi 21 septembre 2013 et signée Pascal Fleury, se termine par ces mots moqueurs ou méprisants:

.. on attend le troisième tome de la trilogie. Son titre serait tout trouvé: «Comment j'ai retrouvé la foi».

Serait-il de bon ton de se moquer, non seulement de l'athéisme, mais aussi des athées ? La Liberté est-elle le journal de tous les fribourgeois, ou seulement de ceux qui sont conformes à une certaine tradition religieuse ? On peut être critique envers des croyances, convictions et doctrines - je dirais même qu'on le doit - mais un principe doit être absolument respecté : les personnes ont droit au respect.

Le régime clérical fribourgeois a laissé des traces dans le cerveau de certains journalistes. Il s'agit de discréditer l'athéisme, de montrer qu'il est dépourvu de consistance, tandis que la foi reste la seule valeur sûre.

Les médias relaient volontiers les discours religieux et interreligieux, mais rechignent à traiter de la même manière les propos areligieux ou antireligieux. En Suisse, environ 26 % de la population est sans religion. Pourquoi la presse lui accorde-t-elle si peu de considération ? Je vous laisse méditer sur le point suivant : il y a plus de «sans religion» que de musulmans, mais la presse évite de les rendre crédibles et visibles. La foi a l'avantage de mettre à l'abri du doute.

Le PDC suisse (parti démocrate chrétien) est en déclin depuis plusieurs années. Le C (chrétien) est perçu comme un obstacle par beaucoup d'habitants des villes. En 2020, le parti a changé de nom pour devenir «Le Centre» dans le but de toucher un plus large électorat, mais sans changer de politique. Le parti continue de pousser les cantons à soutenir les Églises chrétiennes avec l'impôt ecclésiastique et de promouvoir l'enseignement religieux chrétien dans les écoles publiques.

Il ne faut pas mélanger politique et religion. «Les partis religieux devraient être remplacés par des partis laïques.» Ce conseil donné aux pays musulmans vaut aussi pour le canton de Fribourg. La Suisse n'a pas besoin d'un parti qui veut maintenir les reliquats du cléricalisme.

Les débats du Grand Conseil du canton de Fribourg
restent placés sous le signe du crucifix [photo 2017]

Appel

Si, pour un catholique, être missionnaire est un devoir moral, il n'en est pas de même au-dehors de la communauté religieuse: endoctriner ses concitoyens et leurs enfants n'est pas un droit.

Je lance un appel aux cléricaux: pratiquez votre religion comme vous le désirez, mais, s'il vous plaît, fichez la paix aux autres ! Le Kulturkampf s'est terminé en 1887: vous pouvez donc cesser le combat et retourner à la vie civile. Merci à tous les braves !

Peut-être faudrait-il créer une «Organisation d'Aide aux Personnes Atteintes d'Obsession Religieuse» ?

Si tu veux rendre à Dieu ce que tu crois être à Dieu, n'oublie pas de rendre à César ce qui est à César !

SOMMAIRE du blog


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Dénoncer l'exploitation du sentiment de culpabilité

L'autorité : la parabole du pacte magique

Du bâton en cadeau au sens de la vie (conte philosophique)